Un univers de JDR et de GN
Il est rare qu'un livre soit faisable sur les aspects de JDR et de GN. Le but de ce jeu est qu'il puisse être décanté sur les 2 modèles, ouvertement, voir qu'ils soient interconnectés. Cette étape, complexe, fournira un nouveau genre d'aventure, plus étrange, et plus sombre.
Tutelaris est une œuvre qui se veut à terme mélanger Jeu de Rôle et Grandeur Nature, dans un rôle complémentaire d'un monde persistant. Dans cette optique, vous trouverez des règles doubles, qui mélangeront autant le jeu de rôle que le GN.
Quoi qu'il arrive, Tutelaris est conçu comme un jeu orienté à 100% vers les joueurs. Les PNJ ne seront QUE des antagonistes, des monstres, des adversaires, des grands méchants. Les Rois, les Princes, les Présidents, les paysans, tout personnage avec un pouvoir politique sur d'autre ou un background devra et sera considéré comme un PJ. De la même manière, il y aura des peuplades décrites, mais aucun empire en début de jeu. Un empire devra se fonder En JEU, il faudra affronter vos ennemis, les soumettre, et les forcer à se battre pour vous. Pour ça, négociations, combat, poids du nombre ou de la notion culturel, tout sera possible. Pour suivre cette logique, l'univers n'aura aucune langue commune, des gens venant d'horizons lointains devront apprendre des langues, mais aucune ne sera privilégiés (je réfléchis par contre à en réduire drastiquement le nombre)
L'aspect dark fantasy sera basé sur 2 choses : un environnement extérieur dangereux (les monstres, créatures et autres seront mortelles), et l'absence concrète d'un manichéisme total. Il n'y aura pas les gentils contre les méchants, le seul but commun sera la survie, et pour ça l'ensemble des solutions sera privilégié.
Sur l'implication des joueuses et des joueurs
Tutelaris est un jeu qui peut paraître exigeant. En soit, il est frustrant sur certains aspects. Par principe, la première approche d’un jeu est traditionnellement le costume. Les joueurs et les joueuses ont souvent des envies importantes. Or, pour que tout fonctionne avec efficacité, vous remarquerez à la lecture du texte que chaque peuple n’a pas accès aux mêmes teintures. Ça peut être tout bête, mais les couleurs sont autant des marqueurs sociaux de richesse que des indications géographiques. Être pauvre ne donne accès qu’à certaines couleurs. Il existe deux couleurs “neutres” qui sont adaptés à tout les peuples et à toutes les bourses, ce sont le blanc et le noir.


